NANTES HISTOIRE
Compte-rendu de l’Assemblée générale 2023-2024 « SANTÉ, CORPS ET SOCIÉTÉS »
L’AG a lieu le lundi 10 juin 2024 à 18h15, dans l’amphi 400, V.Ferré, Faculté de Pharmacie (9 rue Bias à Nantes)
Ordre du jour :
- Rapport moral
- Rapport financier
- Présentation du programme 2024-2025
- Autres activités 2024-2025
- Budget prévisionnel 2024-2025
- Renouvellement du conseil d’administration
- Questions diverses
Marie-France Le Strat, vice-présidente, souhaite la bienvenue aux adhérent·es et lit un message du Président Rémi Fabre, hospitalisé :
« Chers amis de Nantes Histoire,
Je regrette vivement de ne pas être à vos côtés pour notre assemblée générale annuelle. Je serai hospitalisé en hématologie au CHU pour un traitement qui doit s’avérer décisif. Depuis trois mois je suis soigné pour une rechute d’un lymphome dont j’avais eu une première atteinte en 2022. J’ai suivi ces deux derniers mois sur notre site et par les échanges avec le CA le déroulement de nos conférences. Vous en ferez un bilan au cours de cette AG mais il m’a semblé que ces conférences ont été d’un grand intérêt à la hauteur du thème que nous avions choisi. Quant au programme de l’an prochain, élaboré en consultation avec vous, il me semble vraiment en phase avec les questions du présent et devrait s’avérer passionnant. J’ai participé au choix des intervenants et, si tout va bien, j’aurai la joie de vous présenter moi- même une conférence. J’espère donc vivement pouvoir vous retrouver au mois d’octobre ; j’ai une pensée pour vous toutes et tous, et pour notre belle association qui, quoi qu’il arrive, doit continuer son œuvre de diffusion des connaissances et de réflexion en commun, avec aussi son renouvellement et l’appui de nos jeunes. Merci à tous pour votre participation et très bonne AG ! »
1) Rapport moral
Aline Boulétreau, secrétaire, remercie les adhérent·es pour leur présence fidèle et active aux conférences du cycle « Santé, Corps et Sociétés », malgré les changements d’amphis successifs regrettables.
En réalité, l’interlocutrice de l’Université Permanente (UP) dépend elle-même du service scolarité de l’UP pour nous attribuer les salles au compte-gouttes un mois avant …Il reste donc prudent de se référer à la première page du site de NH afin d’y trouver la salle prévue et ensuite de ne pas se tromper d’amphis ; le Bureau va demander qu’un amphi fixe nous soit accordé l’an prochain et surtout de moindre capacité car certains amphis se révèlent trop vastes pour le nombre de présent·es (environ une centaine par séance).
Le nombre d’adhérent·es à NH est passé de 225 à 175 (dont 19 étudiant·es au lieu de 32), soit un retour aux chiffres d’il y a 2 ans mais il y a eu aussi des entrées ponctuelles au fil des conférences.
De nombreuses réponses ont été apportées au questionnaire qui demandait aux adhérent·es d’indiquer leurs préférences quant au thème de l’an prochain : 137 réponses sur 175 adhérent·es.
Le trio de tête a été : « Religions, politique et citoyenneté » (76 votes) ; « Histoire et cinéma » (66 votes) ; « La Méditerranée » (59 votes) ; suivi par : Le monde atlantique (41) ; Les Amériques (36) ; Les animaux et leur histoire (34) ; L’environnement (32). Le CA va en tenir compte pour l’avenir.
Trois adhérent·s sont remercié·es pour leur contribution : Edmond Pelé et Roland Depierre pour leur aide au choix du conférencier chinois, le Dr Chen, et Bernard Branger qui a proposé de partager ses compétences de pédiatre et d’épidémiologiste, lors d’une conférence sur la mortalité infantile.
Cette année, le calendrier des cours a été bien respecté : 15 conférences sur 16 ont eu lieu, ainsi que 3 conférences hors programme, l’une avec un dialogue entre P. Boucheron et Philippe Josserand et deux pour présenter 4 ouvrages de la collection « Cette année-là à Nantes », avec les dates de 1460, 1962, 1870, 1917.
Une seule conférence (sur les sages-femmes), initialement prévue fin janvier 2024, a dû être reportée au 5 mai 2025. Quant à la table ronde prévue sur la médecine du travail, elle s’est transformée en conférence avec le Dr Françoise Ducrot.
Les conférences ont été variées et riches d’enseignements : depuis la séance inaugurale de Mr Vigarello, puis avec des détours par la préhistoire, la Grèce, l’Orient avec Avicenne, le Moyen Âge, le 17ème siècle et Molière, le 18ème et les femmes, jusqu’à l’actualité avec l’hôpital public, la psychiatrie, la Sécurité Sociale, la médecine du travail, et une ouverture à la Chine et à l’international.
Le bureau remercie les adhérent·es pour leur implication dans les débats, qui, pour des raisons techniques, ne peuvent être enregistrés : des controverses se sont exprimées lors de plusieurs conférences, oralement ou après coup par écrit (à propos notamment des interventions de P. Bizouarn, Nahema Hanafi, Bruno Valat). Le bureau considère ces confrontations comme un signe de bonne santé de l’association, au service du débat public et de la démocratie.
Un partenariat avec Rezé Histoire a par ailleurs été mis en place et donnera lieu à une conférence l’an prochain.
Le partenariat avec le Musée des Arts de Nantes s’est poursuivi grâce à Marie-France Lestrat.
La belle initiative d’un groupe d’étudiants de l’Université de Nantes, coordonnée par Arthur Maillot, a permis de poursuivre la série de conférences Junior. Le bureau remercie ces étudiants pour leur dynamisme et leur soutien à l’accueil des participants (en particulier Elven Pogu) et à l’informatique.
Merci aussi à Stélios Moraïtis, notre lointain étudiant, entre Grèce et Turquie, qui continue, à distance, à actualiser les informations sur le site.
Yann Lignereux, secrétaire adjoint, alerte sur les possibles problèmes techniques de réception des messages envoyés par Nantes Histoire à ses membres ; il recommande aux adhérent·es de contrôler pendant les premières semaines de septembre leurs spams, afin de vérifier si nos messages ne s’y trouvent pas et, si c’est le cas, de les marquer comme « autorisés ».
Marie-France Le Strat, Vice-Présidente , rappelle le partenariat entre le Musée d’Arts de Nantes et NH depuis 3 ans, pour des visites guidées, avec pour thématique «Peindre l’Histoire». Elles visent à faire connaître notre association au public venant au musée et également à faire (re)découvrir la richesse patrimoniale du musée à nos adhérent·es. L’étude d’œuvres choisies à travers les siècles a pour but de montrer comment elles donnent à voir des représentations de l’histoire. Mais de quelle(s) histoire(s) s’agit-il ?
Les rencontres programmées donnent lieu à chaque fois à 2 séances assurées le même jour (le jeudi) par NH : l’une ouverte à tout public (entrée à 8 euros ou gratuité avec le pass) de 12h30 à 13h30 et l’autre, gratuite, réservée aux adhérent·es de NH, soit de 11h15 à 12h15, soit de 14h15 à15h15.
En 2023-2024, il y a eu une visite le 26 janvier et une autre le 6 avril. A chacune des 2 dates, 2 personnes volontaires de NH ont présenté une œuvre qu’elles ont choisie (30 minutes pour chaque œuvre). L’heure choisie pour les séances gratuites a été de 14h15 à 15h15.
Chaque séance est limitée à 25 personnes et la réservation (obligatoire) pour la séance gratuite se fait les lundis soir avant les conférences de Nantes-Histoire.
Remarque: pour la dernière séance le 6 avril, des personnes inscrites ne se sont pas présentées au musée et n’ont pas prévenu de leur absence, ce qui n’a pas permis à des personnes sur liste d’attente de pouvoir assister à la séance au musée.
Arthur Maillot, étudiant, coordinateur du programme JUNIOR, remercie les adhérents qui viennent écouter les conférenciers juniors.
Bilan : Cette année a donc été le fruit d’une belle collaboration entre le CA et les adhérent·es. Le rapport moral est approuvé à l’unanimité.
2) Rapport financier
Stanislas Jeannesson, trésorier de Nantes Histoire, présente le bilan financier de l’année 2023-2024 :
Recettes
Adhésions : 3.835
Entrées conférences : 307
Subvention mairie : 3.000
Soutien associations : 33,84
Intérêts Livret : 442,97
TOTAL : 7.618,81
Dépenses
Transports conférenciers : 823,34
Hébergement conférenciers : 1.545,60
Restauration conférenciers : 2.921,37
Entretien du site : 468,99
Flyers, affiches, timbres : 614,22
Matériel enregistrement : 600
Assurances : 213,07
Frais bancaires : 44,85
Divers : 50
TOTAL : 7.281,44
On constate donc un solde positif de 337,37 euros. On peut néanmoins souligner que la mairie nous a d’ores et déjà prévenus qu’elle reverrait à la baisse la subvention pour l’an prochain (2000 au lieu de 3000 euros). La chute du nombre d’adhérents a par ailleurs eu naturellement des conséquences sur nos recettes. La situation patrimoniale de l’association reste cependant saine et il n’est pas nécessaire d’augmenter les cotisations pour l’année à venir.
Le rapport financier est approuvé à l’unanimité.
3) Présentation du programme des cours 2024-2025
7 octobre : Denis Moreau (Nantes Université), Conférence inaugurale : Pouvoir et religion.
14 octobre : Lionel Marti (Collège de France, EHESS), Le roi assyrien et ses dieux à la conquête du monde : quand politique et religion créent un empire.
4 novembre : Bertrand Augier (Nantes Université), Religion(s) et crises politiques à la fin de la Rome républicaine.
18 novembre : Bruno Dumézil (Sorbonne Université), La conversion des Barbares.
25 novembre (hors programme) : Morgan Le Leuch (Rezé-Histoire), La « Vierge Noire » de Pont-Rousseau.
2 décembre : Annick Peters-Custot (Nantes Université), Gouverner l’Église, entre Basileus et empereur carolingien.
16 décembre (hors programme) : Cette année-là à Nantes. Olivier Sauzereau, 1823, L’Observatoire astronomique de la Maison Graslin (discutant : David Plouviez).
6 janvier : Jérémie Foa (Aix-Marseille Université), Survivre : une histoire des guerres de religion.
13 janvier : Isabelle Poutrin (Université de Reims Champagne-Ardenne), La conversion est-elle possible ? Espagne et Italie au XVIe siècle.
20 janvier : Charles Nicol (Docteur en histoire et en théologie), Une foi exposée. Les protestants de Nantes et de sa région, XVIe-XVIIe siècles.
3 février : Aurélien Lignereux (Sciences Po Grenoble), La Violence et le Sacré durant la Révolution française.
24 février : Rémi Fabre (Université Paris-Est Créteil, Nantes Histoire), La loi de séparation des Églises et de l’État (1905).
10 mars : Kathy Rousselet (Sciences Po Paris), L’Église orthodoxe russe et l’État dans la Russie post-soviétique
24 mars : Clément Thibaud (EHESS), La révolte des Cristeros au Mexique (1926-1929).
31 mars : Alain Dieckhoff (Sciences Po Paris), Religions et vie politique en Israël, de 1948 à nos jours (titre à confirmer).
28 avril : Ingrid Therwath (journaliste à Courrier international), Pouvoirs et religions en Inde depuis 1947.
5 mai (hors programme) : Nathalie Sage-Pranchère (CNRS), Des femmes qui aident les femmes : les sages-femmes en France à l’époque contemporaine.
12 mai : Olivier Roy (Institut universitaire européen de Florence, CNRS), L’Islam politique XX-XXIe siècles (titre à confirmer).
19 mai : Penser et vivre ensemble le fait religieux. Table ronde animée par Philippe Josserand, avec Gustave Braastad, membre de « Coexister » et plusieurs jeunes de convictions différentes (à confirmer).
Programme JUNIOR 2024-2025 : Arthur Maillot, étudiant, coordinateur du programme JUNIOR, annonce le maintien de ce cycle Junior au cours de l’année prochaine. Un appel à communication a été envoyé aux étudiant·es de Master 1 et Master 2 en Histoire de Nantes Université. Le programme sera constitué au cours de l’été. De plus, 3 étudiant·es observateur·rices seront accueillis au cours de l’année prochaine : Gwenola Touarin, Lucie Gleyze, Thomas Douillard et Titouan Dufour, qui animeront les futures séances du cycle Junior.
4) Autres activités 2024-2025
Peindre l’histoire : Le contrat avec le musée va être renouvelé. Deux dates sont prévues, l’une en janvier, l’autre en avril. Les dates précises et les horaires pour la séance gratuite seront fixés avec les personnes intervenantes. Tout membre de NH intéressé à présenter 1 œuvre qui lui « parle » sera le bienvenu… et peut adresser sa proposition à Marie-France Le Strat (lestrat.mf@wanadoo.fr ) ou à l’entrée des conférences dès le lundi 7 octobre.
« Ciné-Histoire » : Suite aux réponses au questionnaire privilégiant le thème Histoire et Cinéma, le CA a pris la décision de tenter un « Ciné-Histoire », à raison de 3 séances annuelles. Contact a été pris par Yann Lignereux avec le Cinématographe, qui s’est avéré positif.
Le Cinématographe doit proposer pour chacune de ces séances 3-4 films possibles, 2 mois au plus tard avant chacune de ces 3 dates ; ces choix seront présentés au Bureau et à l’ensemble des adhérentes et des adhérents (via le site, le courriel et les séances publiques) pour solliciter une intervenante ou un intervenant qui, sur le principe des conférences de « Peindre l’histoire », se chargera d’un « commentaire » à l’issue du film.
La séance, débutant à 20h30, le choix des films se fera également de sorte que la soirée puisse se terminer à un horaire raisonnable. Une tarification réduite de 3 euros est proposée aux adhérentes et aux adhérents de l’association.
Les dates sont donc celles-ci : les 04 décembre, 5 mars et 28 mai.
5) Budget prévisionnel
Stanislas Jeannesson présente le budget prévisionnel pour 2024-2025. L’absence de dépenses exceptionnelles peut laisser envisager un budget équilibré, malgré la baisse de la subvention municipale :
Recettes
Adhésions : 4.000
Entrées conférences : 400
Subvention mairie : 2.000
Intérêts livret : 400
TOTAL : 6.800
Dépenses
Conférenciers : 5.400
Entretien du site : 500
Flyers, affiches, timbres : 600
Assurances : 250
Frais bancaires : 50
TOTAL : 6.800
6) Renouvellement du conseil d’administration
Marie-France Le Strat, Stanislas Jeannesson, Marie-Joëlle Guerber, Stélios Moraïtis, candidats, sont réélus à l’unanimité.
7) Maintenance du site
Un nouvel onglet va être créé sur le site pour que les adhérent·es adressent à Rémi leurs vœux de prompt rétablissement. Rémi recevra ces messages directement dans sa boite mail.
La publication de l’ensemble des conférences enregistrées du cycle qui vient de se terminer sera à jour au cours des semaines à venir.
Podcasts : L’association a fait l’acquisition de matériel d’enregistrement professionnel à hauteur de 600€. Cela offre une meilleure prise de son pour nos conférences enregistrées et permet à l’association de développer des émissions en podcast pour l’année à venir.
À partir de la rentrée prochaine, Nantes Histoire proposera plusieurs émissions de podcasts, disponibles sur notre site, mais également sur l’application Spotify. Dans ces émissions, nous pourrons interviewer des acteurs et actrices de la culture et du patrimoine à Nantes, des historiens et des historiennes qui travaillent sur l’histoire de la ville, mais aussi d’autres surprises.
Fin de l’AG
Nous souhaitons aux adhérents et adhérentes un bel été et espérons les revoir dès la rentrée, le lundi 7 octobre 2024.
Compte rendu de l’Assemblée générale de Nantes-Histoire
Lundi 5 juin 2023, 18-20h dans l’amphi 9 de la faculté de médecine
Ordre du jour :
- Rapport financier
- Rapport moral
- Présentation du programme 2023-2024
- Budget prévisionnel 2023-2024
- Renouvellement du conseil d’administration
Accueil
Rémi Fabre souhaite la bienvenue aux participants (environ 50 personnes) et annonce l’ordre du jour avant de céder la parole aux intervenants pour le rapport moral.
Rapport moral pour l’exercice 2022-2023 « Femmes dans la cité »
1) Rapport moral
Aline Boulétreau, secrétaire de l’Association, présente le rapport moral qu’elle a préparé avec Yann Lignereux, secrétaire adjoint. Elle présente ses remerciements aux adhérents d’avoir eu la ténacité d’affronter quelques tribulations entre les différents amphis. Pour la suite, souligne-t-elle, « il sera prudent de se référer à la première page du site de NH afin d’y trouver la salle prévue » ; après coup, on peut aussi écouter, sur le site, bon nombre de conférences enregistrées, quand l’accord des conférenciers et conférencières a été donné. L’envoi des mails aux adhérents est assuré par Yann Lignereux ; il a pu arriver que certains tombent dans les spams, suite à un envoi global, ce à quoi il va être remédié par des envois dispatchés par groupes de 50.
Le nombre d’adhérents est passé de 182 à 225 (dont 39 étudiants) et nous nous réjouissons tous de cette reprise comme du rajeunissement. Nous ont rejoints ponctuellement des membres de l’UP et du Cluster Gender de l’Université de Nantes ainsi que des étudiants : soit environ une centaine de présents par conférence.
Nous avons eu à déplorer la disparition brutale de Michel Kervarec, puis de Jean-Yves Pénard et de Robert Durand, tous acteurs éminents de Nantes-Histoire. Leurs visages nous sont encore proches et nous les gardons dans notre mémoire avec gratitude.
Le calendrier des cours a été soumis à plusieurs perturbations, parfois en série, mais le cap a été tenu, grâce à la solidarité entre les membres du bureau et du CA et à la fidélité des adhérents. Mmes Perrot et Bard, Leili Anvar et Françoise Thébaud ont connu des problèmes de santé au dernier moment. Pour les deux dernières, une visioconférence a pu être mise en place grâce à l’agilité de Stanislas Jeannesson et Arthur Maillot. La conférence de Michelle Perrot a été remplacée par une proposition d’Alain Bergerat sur « Le combat des femmes à travers la chanson ». Nous l’en remercions, tout comme Colette Lelay, qui a accepté, au pied levé, d’intervertir sa conférence avec celle de Mathieu Bréjon, empêché pour fait de grève de train. Finalement, 15 conférences sur 16 ont eu lieu, ainsi qu’une conférence hors programme (consacrée à l’Edit de Nantes par Guy Saupin), clôturées par une table ronde animée par Virginie Adane, de l’Université de Nantes et membre du CA de Nantes-Histoire.
Un partenariat avec le Cluster Gender de l’Université de Nantes a été mis en place autour de la préhistorienne Claudine Cohen et s’est prolongé lors de la table ronde sur « Les histoires des féminismes».
Le partenariat avec le Musée des Arts de Nantes s’est poursuivi grâce à Marie-France Lestrat qui en présentera le bilan.
Une belle initiative d’un groupe d’étudiants de l’Université de Nantes, coordonnée par Arthur Maillot, a permis d’inaugurer une série de conférences Junior. Nous remercions ces étudiants pour leur dynamisme et leur soutien à l’accueil des participants, à l’informatique et à la distribution des flyers en début d’année. Arthur Maillot en présentera le bilan.
Par ailleurs, en lien avec les étudiant.es du parcours Histoire publique, nous avons participé le 29 mars 2023 à l’anniversaire de la ligne 2 du Tram, inscrite dans la programmation nationale des « Nocturnes de l’histoire ». Yann Lignereux a présenté « Le mur tombé du ciel » à l’arrêt Hôtel-Dieu.
Merci aussi à Stélios Moraïtis, notre lointain et précieux étudiant, désormais à Nice mais qui continue, à distance, d’actualiser les informations sur le site.
Cette année a donc été le fruit, malgré les aléas, d’une belle collaboration entre tous et toutes.
Cette première partie du rapport moral est suivie d’un débat avec la salle sur les conférences de cette année. On souligne l’intérêt d’ensemble et on relève aussi certains problèmes en particulier techniques ou de déroulement. Il s’agit d’améliorer les conditions d’audition, et de micro,et de laisser plus de place aux débats de la fin.
2) Rapport sur les conférences junior
Arthur Maillot prend la parole à la suite d’Aline Boulétreau :
« Nous remercions très sincèrement, souligne-t-il, l’ensemble des adhérents et des adhérentes de Nantes Histoire pour avoir réservé un accueil curieux et intéressé au nouveau cycle Junior des conférences. Nous vous avons compté nombreuses et nombreux (une quarantaine de personnes) pour chaque conférence Junior malgré un horaire relativement tôt.Pour rappel, ce cycle de conférence Junior offre l’opportunité à des étudiants et étudiantes de Master de venir présenter leurs recherches auprès d’un public de passionnés d’histoire. Ceci est un exercice formateur et nous sommes reconnaissants de la bienveillance de notre public au sujet de ces jeunes chercheurs. Bien entendu, nous remercions Eva, Naomie, Simon, Emma, Cassandre, Salomé et Anna, les intervenantes, de nous avoir suivis dans cette nouvelle aventure et de nous avoir présenté de brillantes recherches. »
3) Rapport sur Peindre l’Histoire
Marie-France Lestrat présente cette activité : Dans le cadre d’un partenariat avec le Musée d’Arts de Nantes, depuis 2021, des visites guidées, avec pour thématique « Peindre l’Histoire», sont proposées par Nantes-Histoire. Elles visent à faire connaître notre association au public venant au musée et également à faire (re)découvrir la richesse patrimoniale du musée à nos adhérent.e.s. L’étude d’œuvres choisies à travers les siècles a pour but de montrer comment elles donnent à voir des représentations de histoire(s). Mais de quelle(s) histoire(s) s’agit-il ?Deux rencontres ont eu lieu en 2023, le 23 janvier et le 6 avril. A chacune des rencontres, 2 personnes de Nantes-Histoire ont assuré une présentation d’œuvres lors de 2 séances successives : la première, dans le cadre des jeudis du musée, ouverte à tous les publics de 12h30 à 13h30 (8 euros ou gratuité avec le pass du musée), et la deuxième, gratuite, réservée aux adhérent.e.s de Nantes-Histoire., de 14h15 à 15h15. La réservation des séances gratuites a été assurée par Nantes-Histoire. 24 personnes étaient présentes le 23 janvier, 18, le 6 avril. Si toutes les places n’ont pas tout à fait été remplies, nous avons été heureux de constater que celles ou ceux qui avaient assisté à la première rencontre étaient très désireux de revenir. A la demande, entre autres, de ces personnes présentes lors des 2 séances de 2023, nous avons proposé au musée 2 nouvelles séances pour 2024, l’une fin janvier, l’autre en avril. Le musée est d’accord. Les dates précises seront fixées en septembre.
Si des personnes de N-Histoire sont intéressées pour présenter une œuvre, elles peuvent envoyer leur proposition à M.France Le Strat, en précisant le choix de la date. A chaque séance, il y a 2 personnes, chacune présentant une œuvre (durée 30minutes). Le choix de la peinture peut se faire plus tard.
A la suite de ces présentations, Le rapport moral est adopté à l’unanimité des présents
Rapport financier
Stanislas Jeannesson nouveau trésorier qui a remplacé Catherine Colombani, présente le rapport pour l’exercice 2022-2023
Exercice 2022-2023, comptes de résultat
Recettes
Adhésions : 4.650
Entrées conférences : 615
Subvention mairie : 3.000
Intérêts livret : 206,35
TOTAL : 8.471,35
Dépenses
Hébergement conférenciers : 1.195,25
Transports conférenciers : 648,90
Restauration conférenciers : 2.323,45
Cadeaux conférenciers : 63,90
Entretien du site : 500,46
Flyers, affiches, timbres : 607,22
Enregistreur : 79,99
Assurances : 212,30
Frais bancaires : 37,99
Divers : 50
TOTAL : 5719,46
On constate donc un solde positif de 2751,89 euros et la situation patrimoniale de l’association est saine. Néanmoins on peut souligner que, sans la précieuse subvention de la mairie, les comptes ne seraient pas tout à fait équilibrés. Notre association tant sur le plan financier que sur le plan des effectifs se relève après la crise du Covid et nous pouvons envisager l’avenir avec confiance.
A la suite de cette présentation, Le rapport financier est adopté à l’unanimité des présents
Présentation du programme 2023-2024
1) Cycle de conférences : Santé, corps et sociétés
Rémi Fabre présente le thème choisi et commente la liste des 16 conférences prévues et des trois conférences hors programme. Comme pour la question des Femmes dans la cité, le thème permet de faire le lien entre le présent et le passé. La question de la santé, à laquelle la récente pandémie nous a rendus particulièrement sensibles, peut se décliner dans le temps et aussi dans l’espace et faire l’objet d’études tant au niveau individuel (avec les problématiques du corps et de l’hygiène) qu’au niveau de l’organisation collective avec des institutions telles que l’hôpital ou plus récemment la sécurité sociale. Ce secteur de l’histoire longtemps peu exploré a été travaillé de façon riche et novatrice depuis la toute fin du XXe siècle. Le professeur Georges Vigarello, qui présentera la conférence inaugurale sur « Santé, corps, hygiène », est un des artisans avec Alain Corbin de cette belle avancée historique. Une des originalités du programme sera de faire appel à des hommes et des femmes de l’art, en particulier des médecins qui sont des témoins mais aussi des historiens du temps présent ou de l’évolution de leur discipline. Il sera intéressant de confronter leur point de vue avec celui des historiens « professionnels », ce qui sera fait par exemple à propos de la psychiatrie. En plus de ce cycle, nous avons retenu cette prochaine année, trois conférences hors programme, un peu plus que l’année dernière, ce qui correspondait au souhait général. Deux de ces séances porteront sur l’histoire nantaise avec la présentation dialoguée de 4 ouvrages de la collection « Cette année-là à Nantes » (4 dates : 1460, 1962, 1870, 1917, et 4 événements, deux culturels et deux guerriers). La troisième séance hors-programme, avec un dialogue entre Patrick Boucheron et Philippe Josserand, portera sur les rapports entre histoire et littérature.
2) Conférences Junior
Arthur Maillot annonce pour l’an prochain neuf conférences Junior sur le thème « Santé, corps et sociétés » qui pourront s’étager tout au long de l’année. L’ensemble de ces conférences traverse les époques, puisque chaque période (ancienne, médiévale, moderne, contemporaine) sera représentée par une conférence minimum. De plus différents espaces géographiques seront explorés, de l’Amérique au monde méditerranéen, en passant également par des sujets traitant de l’histoire locale. Enfin plusieurs disciplines seront présentées avec l’accueil d’étudiantes en histoire de l’art et en sociologie.
Comme l’année passée, le cycle Junior interviendra en ouverture du cycle habituel et les dates des conférences seront communiquées dès la rentrée et insérées sur le site.
Budget prévisionnel
Stanislas Jeannesson présente le budget prévisionnel pour l’année qui vient
Recettes
Adhésions : 5.000
Entrées conférences : 600
Subvention mairie : 2.000
Intérêts livret : 200
TOTAL : 7.800
Dépenses
Conférenciers : 6.200
Entretien du site : 500
Flyers, affiches, timbres : 800
Assurances : 250
Frais bancaires : 50
TOTAL : 7.800
Renouvellement du CA
Aline Bouletreau, Philippe Josserand, Yann Lignereux et David Plouviez dont le mandat arrivait à échéance se représentent. Par ailleurs, Elven Pogu, étudiant en master et très actif pour les conférences de Nantes junior, présente sa candidature.
Ces candidats sont élus à l’unanimité.
Par ailleurs, les deux autres membres observateurs étudiants, Léonie Toublanc et Nicolas Pouvreau, continueront à être invités à assister aux séances du Conseil d’Administration.
Enfin, l’AG vote à l’unanimité le maintien du montant de la cotisation annuelle à 25 euros. Si l’adhésion par chèques remis au début des conférences restera en vigueur, les membres sont VIVEMENT invités à utiliser le système d’adhésion en ligne sur le site de Nantes-Histoire. Par ailleurs, à propos de Peindre l’Histoire ou pour toute autre demande, les adhérents peuvent adresser des messages à l’adresse mail personnelle de Marie France Lestrat : lestrat.mf@wanadoo.fr ou de Rémi Fabre : remiclementfabre@orange.fr
L’AG est clôturée à 19h50 et rendez-vous est donné à toutes et à tous à la prochaine rentrée d’automne.
Fait à La Chapelle-sur Erdre, 21 juin 2023
Rémi Fabre
Compte rendu de l’Assemblée générale de Nantes-Histoire
Lundi 13 juin 2022, 18-20h dans l’amphi 9 de la faculté de médecine
Ordre du jour :
• Rapport financier
• Rapport moral
• Conférences et projets pour 2022-2023
• Renouvellement du conseil d’administration (CA)
Accueil
Rémi Fabre souhaite la bienvenue aux participants (une quarantaine de personnes) et annonce l’ordre du jour avant de céder la parole à Stanislas Jeannesson pour le rapport moral.
Rapport moral pour l’exercice 2020-2021
Stanislas présente le bilan de cette année, où, sans avoir retrouvé ses effectifs d’avant COVID, notre association a pu reprendre pleinement ses activités avec 182 membres cotisants et des assistances de l’ordre de 80 à 100 personnes aux conférences. Le programme Le(s) Goût(s) de l’Histoire prévu initialement en 2020-2021 a été intégralement accompli et la grande qualité des conférenciers a été soulignée dans les échanges avec la salle. Par ailleurs ces conférences sont accessibles en enregistrement audio sur notre site et là aussi la satisfaction s’exprime. Une question est posée sur la possibilité de compléter dans l’avenir ces enregistrements par la présentation sur le site des powerpoints présentés lors des conférences, ce qui demande l’accord des conférenciers. La question sera étudiée. En tout cas, la mise en route du site en septembre 2021, son bon fonctionnement, son alimentation régulière grâce en particulier à la disponibilité et réactivité de Stélios Moraïtis en font l’instrument que nous souhaitions, pour la liaison avec nos adhérents et la popularisation de nos activités. C’est évidemment un des points forts de cette année. Nous souhaitons que nos adhérents s’emparent encore plus de cet instrument et nous adressent des messages que nous relaierons sur le site.
Par ailleurs l’association a développé les contacts et partenariats. Les échanges avec la mairie (en particulier avec les responsables du service culturel et du patrimoine lors de notre entrevue de septembre 2021 avec Olivier Château, Olivier Absalon et Gaëlle Caudal) ont été importants. Une subvention nous a été accordée avec un rattrapage pour l’année Covid, et nous avons eu le plaisir de recevoir les responsables du patrimoine pour une conférence de présentation du site Nantes Patrimonia.
Notre partenariat avec l’Université permanente s’est poursuivie, nos conférences étant relayées et mises en ligne sur le site de l’UP, et ce partenariat nous a permis d’organiser nos séances dans les amphithéâtres du la faculté de médecine. Même s’il a fallu parfois changer d’amphithéâtre, cette installation nous donne pleine satisfaction, sur le plan de la localisation comme sur le plan budgétaire, et nous en sommes reconnaissants.
Par ailleurs, nous avons développé nos liens avec le musée d’Arts (activité Peindre l’Histoire), invité Krystel Gualdé, directrice scientifique du Musée d’histoire de Nantes-Château des Ducs de Bretagne, à nous présenter son livre sur « Une esclave au couvent », et nous avons diffusé sur notre site les informations sur la grande exposition « L’abîme », présentée au musée du Château. Nous avons également développé un partenariat avec Les Anneaux de la Mémoire et avec le Centre d’Histoire du Travail.
Nous avons aussi relayé des initiatives innovantes comme celle des étudiants en master pour constituer un parcours de « bulles sonores » de la Révolution, ou celle de la Compagnie Moradi qui a réalisé un spectacle sur « la Vie d’une Nantaise sous l’occupation jusqu’à Vienne en Autriche », qui sera présenté le vendredi 22 juillet. Plus généralement nous avons annoncé et présenté un certain nombre d’événements culturels et en rapport avec l’histoire et nous continuerons à le faire, tous les adhérents pouvant nous en signaler.
Un des regrets de l’année est de ne pas avoir pu concrétiser les ateliers de recherche que nous projetions. Les réponses que nous avons reçues ne sont pas assez nombreuses pour pouvoir enclencher le processus. Il faut peut-être d’abord reconstituer nos forces et remettre ces projets à plus tard.
Le rapport moral est adopté à l’unanimité des présents.
Rapport financier
Catherine Colombani qui achève son mandat de trésorière, qu’elle a exercé à la satisfaction de tous, nous présente un exercice 2021-2022 quasiment en équilibre avec des recettes de 9814,83 euros et des dépenses de 9827,11 euros. Cette bonne situation financière est permise en particulier par la subvention de la mairie qui s’est élevée à 4500 euros avec 3000 euros pour cette année 2021 et un rattrapage de 1500 euros pour l’année 2020. Le reste des recettes provient pour l’essentiel des 182 adhésions, le nombre d’entrées individuelles ayant bien diminué. Quant aux dépenses, il faut signaler, en plus des invitations des conférenciers, l’investissement de 3225 euros pour le site internet qui constituait une dépense nécessaire et exceptionnelle.
Le rapport financier pour l’exercice 2021-2022 est adopté à l’unanimité des présents.
Conférences et projets pour 2022-2023
1) Femmes dans la Cité
Rémi Fabre présente le programme de conférences pour l’année 2022-2023. Il est quasiment bouclé à ce jour et sera intégralement consacré au thème « Femmes dans la Cité » si on excepte une conférence réservée à un ouvrage de la collection « Cette année-là à Nantes ». 16 conférences et une table-ronde finale seront donc consacrées à l’histoire des Femmes. L’importance du sujet, l’abondance des travaux et des recherches qui se sont développés ces 30 dernières années, le fait que l’histoire des Femmes, souvent mentionnée, n’ait pas encore fait l’objet d’un cycle annuel de Nantes-Histoire, justifient cette programmation. En la présentant, Rémi Fabre souligne sa satisfaction et sa fierté d’avoir constaté à quel point la réputation de Nantes-Histoire, fruit d’un long travail de nos devanciers, ouvrait les portes et suscitait les adhésions. La quasi-totalité des personnes sollicitées, et parmi elles quelques-unes des plus éminentes historiennes de l’histoire des Femmes et du Genre, ont accepté sans hésiter de venir nous parler à Nantes l’année prochaine. C’est le cas tout particulièrement de Michelle Perrot qui sera avec nous le 16 janvier.
Le programme s’est par ailleurs efforcé de suivre le déroulement chronologique, à quelques exceptions près, de varier les aires géographiques et les angles d’approches, en faisant parfois appel à des regards non exclusivement historiques, de sociologues ou de littéraires.
2) Conférences Junior
Arthur Maillot présente ce qui constituera la principale innovation de la prochaine année, la présentation en première partie des Conférences de Nantes-Histoire de 6 interventions d’étudiants pour un cycle de « conférences Junior ». Le thème de l’année 2022-2023 est particulièrement porteur pour cette initiative, puisque nombre d’étudiantes et étudiants de master 2 travaillent sur l’histoire des Femmes. L’idée est de pouvoir présenter pour 6 séances dans l’année ces interventions à partir de 17h dans l’amphithéâtre où se tiendra ensuite la conférence Senior. L’entrée de ces conférences Junior serait libre pour les adhérents de Nantes-Histoire comme pour les étudiants et autres personnes intéressées.
L’AG exprime son plein accord pour cette initiative.
3) Peindre l’Histoire
Marie- France Lestrat présente le bilan des séances de présentation des tableaux par des conférenciers de Nantes-Histoire au musée d’Arts de Nantes, avec chaque fois une double session, pour les adhérents de Nantes-Histoire et pour les auditeurs du musée dans le cadre des « jeudis du musée ». Il y a une petite déception pour les effectifs touchés mais des membres présents dans la salle expriment le plaisir ou l’intérêt qu’ils y ont trouvés. Il est prévu de reconduire cette initiative et ce partenariat pour deux sessions en janvier et en juin 2023.
4) Budget prévisionnel
Catherine Colombani présente le budget prévisionnel pour l’année qui vient avec un coût évalué des conférences un peu plus élevé que cette année. Au total, si la subvention de la mairie est reconduite, et avec un nombre d’adhérents un peu plus élevé de l’ordre de 200 membres, on arriverait à un résultat équilibré de 9090 euros de recettes et de dépenses. Catherine est remerciée pour son travail.
Ces différents projets et ce budget laissent bien augurer de l’année 2022-2023 et le président lance un appel à tous les adhérents pour parler de l’association autour d’eux, faire connaître son programme, inviter à assister aux conférences et à nous rejoindre toutes celles et tous ceux qui pourraient être intéressés.
Renouvellement du CA, remaniement du bureau, adhésion
L’Assemblée enregistre les départs du CA de Catherine Colombani et Pol Quintin dont le mandat de 3 ans arrivait à échéance et qui ne se représentent pas. Elle enregistre également la démission pour raisons personnelles de Gwenaëlle Le Dreff qui en a fait part au président et que nous remercions pour son apport et pour les liens qui ont été tissés grâce à elle avec l’UP.
Rémi Fabre et Wannie Potajatikul, élus il y a 3 ans se représentent pour un nouveau mandat. Par ailleurs 5 nouvelles candidatures sont présentées, celles de Virginie Adane, dont Rémi Fabre lit à l’Assemblée le message de candidature, d’Audrey Crochet, étudiante en master qui a été observatrice au CA et a aidé aux différentes activités depuis 2020, d’Arthur Maillot qui a présenté le projet de conférences Junior dont il sera le secrétaire, de Danielle Largillière et de Pierre Barbier qui se présentent et font part de leurs motivations à l’AG.
Les 7 candidats, Virginie Adane, Audrey Crochet, Danielle Largillière, Wannie Potajatikul, Pierre Barbier, Rémi Fabre et Arthur Maillot sont élus à l’unanimité.
Par ailleurs il est annoncé que trois étudiants en master, Léonie Toublanc, Nicolas Pouvreau et Elven Pogu seront invités, comme membres observateurs, à assister aux séances du Conseil d’Administration.
Est annoncé par ailleurs le remaniement du bureau entrainé par le départ de Catherine Colombani. Stanislas Jeannesson va la remplacer comme trésorier et du coup le secrétariat sera pris en charge par Aline Boulétreau (secrétaire) et Yann Lignereux (secrétaire adjoint). Ce changement sera acté par le nouveau CA qui se réunit à la fin de l’AG.
Enfin l’AG vote à l’unanimité le maintien du montant de la cotisation annuelle à 25 euros. Si l’adhésion par chèques remis au début des conférences restera en vigueur, les membres sont invités à utiliser à partir de septembre prochain le système d’adhésion en ligne sur le site de Nantes-Histoire
L’AG est clôturée à 19h50 et rendez-vous est donné à toutes et à tous à la prochaine rentrée d’automne.
Fait à La Chapelle-sur Erdre, 17 juin 2022
Rémi Fabre
Assemblée générale du 21 juin 2021
Nantes, Pôle associatif Désiré Colombe – salle de conférences du Salon Mauduit .
Lundi 21 juin 2021, 18-20h
Accueil
Rémi Fabre, président de Nantes-Histoire, exprime pour commencer aux 70 personnes présentes dans la salle sa joie de ces retrouvailles et remercie vivement tous les membres de Nantes-Histoire de leur fidélité et de leur soutien. Cette fidélité est attestée en particulier par le fait que plus d’une centaine d’adhérents a tenu à donner son soutien financier au cours de cette année si particulière alors même qu’aucune conférence n’a pu être organisée. L’assemblée d’aujourd’hui qui se tient dans le respect du protocole sanitaire et des gestes barrière est la première réunion depuis l’assemblée du 21 septembre 2020. On peut espérer qu’il s’agit cette fois d’une vraie reprise qui pourra se concrétiser en 2021-2022 par la tenue de nos conférences, et la réalisation du programme « le(s) goût(s) de l’histoire ». Tous les conférenciers prévus en 2020-21 ont accepté de venir l’année prochaine, ce qui constitue un signe fort de la confiance qui nous est faite et que nous devons honorer. Même si la reprise de la vie sociale et culturelle peut s’avérer lente ou un peu difficile, il faut espérer que l’intérêt, la passion pour l’histoire sont restées intactes ou même ont été accrues par la frustration que nous avons tous subie. Faute de pouvoir organiser les conférences malgré plusieurs tentatives qui se sont heurtées aux vagues successives, le bureau et le CA ont estimé que la tâche qui pouvait être entreprise cette année était la refonte du site internet de l’association pour en faire un instrument adapté aux exigences d’aujourd’hui, attractif, souple, participatif et pouvant suppléer le cas échéant aux impossibilités de se réunir. Rémi Fabre annonce l’ordre du jour de cette assemblée et cède la parole à Stanislas Jeannesson pour le rapport moral.
Rapport moral pour l’exercice 2020-2021
Stanislas Jeannesson, secrétaire de l’association, présente le rapport d’activités de Nantes Histoire pour l’année 2020-2021 qui, par la force des choses, tient malheureusement en peu de mots. La pandémie et ses conséquences (confinements, couvre-feu, fermeture des salles)
ont empêché l’ensemble de nos activités habituelles de se tenir. Ne sachant pas comment la situation allait évoluer, nous avons envisagé au début de 2021 un programme de substitution construit autour d’interventions d’historiens nantais, qui n’a pu, lui aussi, avoir lieu. Le CA a pris toutefois deux décision importantes :
– la reconduction à l’identique, pour 2021-2022 du cycle de conférences consacré à l’histoire de l’alimentation et des pratiques culinaires (« les gouts de l’Histoire »), élaboré par Yann Lignereux et Pol Quintin. A ce jour, la quasi-totalité des intervenants a accepté cette reconduction et le programme est quasiment finalisé. Il sera communiqué aux adhérents, comme les années précédentes, dans les premiers jours de septembre.
– la refonte totale du site de Nantes-Histoire, l’ancien site étant devenu largement obsolète, d’un maniement lourd et complexe. Ce nouvel instrument devra être pour notre association un outil d’information, de communication, mais aussi de débat et de mise en commun de ressources partagées.
Le rapport moral est adopté à l’unanimité des présents
Rapport financier et budget prévisionnel
Catherine Colombani, trésorière de l’association, présente le bilan financier annuel et propose un budget prévisionnel pour l’année à venir.
Le résultat de l’exercice 2020-2021, illustration du rapport moral présenté, est déficitaire de 2 630,45 €. Les recettes, à hauteur de 3 636,73 €, sont en nette diminution par rapport à l’année passée en raison du manque d’activité (171 membres ont néanmoins souhaité maintenir leur cotisation) mais surtout du retrait total de la ville de Nantes qui n’a pas accordé de subvention (3 000€ avaient été obtenus l’an dernier). Une rencontre est prévue avec la Ville, à ce sujet, en juillet. Dès lors, les recettes ne couvrent pas les dépenses qui se montent 6 267,18 €. Elles correspondent à des dépenses engagées en début d’exercice et au coût de la refonte du site internet. La situation patrimoniale de l’association reste néanmoins saine puisque malgré le déficit pris sur les fonds propres, ceux-ci s’élèvent à 18 303.45 €.
Le résultat financier de l’association est approuvé à l’unanimité des présents.
Pour information, un budget prévisionnel 2021-2022 établi sur la base du programme prévisionnel présenté. Ce budget sera le support de la demande de subvention sollicitée à la ville de Nantes ; par mesure de précaution, seuls 1 500 € seront demandés. Il comporte 12 630 € en dépenses (dont 3 226 € pour le solde du site internet) et 8 980 € en recettes soit un déficit de 3 650 €, financé sur les fonds propres.
Visio-conférence et présentation du nouveau site internet par Gilles Guias
Gilles Guias, responsable des Ateliers Guias qui ont été chargés par le CA du travail de refonte du site intervient, montre en écran partagé l’aspect que va avoir le nouveau site dont la livraison est prévue pour le 20 septembre. Il explique les objectifs, les choix et la façon dont ce nouvel instrument pourra fonctionner. Gilles Guias présente en particulier aux assistants le nouveau logo de l’association, la page d’accueil (avec en image de fond le tableau de Turner, Nantes vue de l’île Feydeau en 1829), les différentes déclinaisons du site avec les entrées et onglets qui sont prévus, à savoir Association, Activités, Ressources et Contacts (une image différente étant d’ores et déjà associée à chacune de ces parties). Gilles Guias montre l’arborescence déjà mise en place pour les deux premières parties et en particulier celle de l’onglet Association, la plus développée à ce jour avec les sous-parties « Qui nous sommes », « Historique », « Adhésion ».
Cette présentation recueille l’intérêt des membres de l’AG et fait l’objet de plusieurs questions auxquelles répondent Gilles Guias et les responsables de l’Association :
– Sur le choix des Ateliers Guias et un éventuel appel d’offres (un autre devis avait été demandé à l’association Poisson Bouge qui s’est avéré plus élevé, le choix de Gilles Guias est fait par ailleurs en connaissance de cause vu la qualité du travail déjà fourni à une autre association historique)
– Sur le maintien dans le nouveau site des textes et archives de l’ancien site (ce maintien est prévu et sera présent pour l’essentiel dans l’entrée Historique où on trouvera un texte retraçant la fondation et l’évolution de l’association, le rappel des animateurs successifs et toutes les archives des cours publics et autres activités ainsi que l’image d’accueil de l’ancien site)
– Sur le contenu de la rubrique Ressources (voir dans la suite du Débat) – Sur les liens qu’on pourra activer avec d’autres sites, associations, événements (c’est prévu et ce sera même systématique avec toute la souplesse que l’informatique et ce nouvel instrument vont donner)
– Sur la façon d’alimenter le site et le mettre à jour (les établissements Guias assurent la maintenance technique du site et aussi une formation pour que les animateurs de Nantes-Histoire soient à même de l’alimenter et le renouveler. L’instrument qui va être livré se caractérisera par sa souplesse et sa facilité d’utilisation).
– Sur l’accès libre ou réservé aux membres de l’association du site (le site destiné à faire connaître et promouvoir l’image de Nantes-Histoire est accessible à tous mais un certain nombre de rubriques pourront être réservées aux adhérents avec un mot de passe en particulier pour des débats ou des archives privées).
A la suite de ces échanges avec la salle Gilles Guias est remercié par les applaudissements du public.
Conférences, calendrier
L’AG se poursuit avec la présentation du calendrier 2021-2022. Il est totalement en place pour le(s) goût(s) de l’histoire, si on excepte une incertitude de date pour la conférence de Christian Ingrao. Les organisateurs se sont efforcés de veiller à une bonne régularité des conférences avec de préférence une manifestation tous les 15 jours pour que l’activité se répartisse sur l’ensemble de l’année. La première conférence se tiendra le 4 octobre (Philippe Meyzie : Vers une histoire globale de l’alimentation ?).
Pour les conférences hors programme, 4 sont prévues et la date en sera confirmée prochainement. Deux d’entre elles seront consacrées à la présentation d’ouvrages de la nouvelle collection historique « Cette Année-là à Nantes » qui est lancée sous la forme de petits volumes d’une cinquantaine de pages qui font le point de la manière la plus percutante possible sur un événement qui a marqué d’une manière ou d’une autre l’histoire et l’identité de la ville (tels pour les premiers volumes que l’édit de Nantes, la fin de la Navale, la mort de Jacques Vaché etc.). Plusieurs des membres du CA de Nantes-Histoire sont impliqués dans l’entreprise qui se développe dans plusieurs villes et métropoles à partir d’une initiative et d’un éditeur de Toulouse. Un exemple de ces fascicules sur la peste à Toulouse est présenté à la salle.
Les deux autres conférences hors programme prévues sont une présentation par Philippe Josserand de son livre, L’histoire, l’ordre et le chaos. Une anthropologie de soi, et une intervention de Jean-Clément Martin en mars 2022 sur l’exécution de Louis XVI et l’infographie de la Révolution.
Parmi les autres activités prévues un projet de rallye ou de sortie culturelle au château de Goulaine est évoqué et l’activité « Peindre l’Histoire » sera également organisée
Peindre l’Histoire
Marie France Lestrat, vice-présidente de Nantes-Histoire, précise que dans le cadre du partenariat avec le musée d’arts de Nantes, les visites « Peindre l’histoire », menées par notre association et annulées en 2020, auront bien lieu en 2021-2022. Trois rendez-vous sont donc prévus avec deux séances à chaque fois : l’une le jeudi de 12h30 à 13h30 pour tout public, l’autre gratuite et réservée aux membres de Nantes-Histoire avec un horaire de notre choix. Les dates et les horaires vous seront communiqués après concertation avec le musée.
Ressources
Rémi Fabre répond ensuite de façon un peu plus développée à la question sur les objectifs de la rubrique Ressources du site. Elle aurait deux objectifs :
- Rendre compte de l’actualité historique du moment, des ouvrages, des événements, des débats mémoriels (bibliographies, comptes rendus ou signalements d’ouvrages, informations, réactions, liens pour des événements tels les rencontres de Blois ou des colloques, information sur des lieux de mémoire, réactions sur les anniversaires ou sur les débats ou entreprises mémorielles particulièrement marquants tels en 2021 le rapport Stora sur les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie, ou le rapport Duclert sur les archives françaises relatives au génocide du Rwanda)
- Mettre en commun, signaler, analyser des documents détenus ou connus par telle ou tel des adhérents, qui pourraient servir de base à de futurs ateliers de recherche (documents visuels, enregistrements sonores, objets de mémoires et écrits divers, en particulier correspondances de guerre, de prisonniers, du STO ou Carnets mémoriels, souvenirs recueillis.)
Cette rubrique Ressources sous ces deux aspects serait une sorte de grenier commun où tous les membres de l’association pourraient s’ils le souhaitent apporter une contribution
Renouvellement de l’Association
Une autre question posée dans la salle porte sur l’ouverture de l’association aux jeunes pour renouveler le groupe et combattre la baisse des effectifs. Outre la présence au sein du CA de trois et bientôt quatre étudiant(e)s, un effort est mené auprès des étudiants en histoire : présentation de l’association à tous, en particulier aux L1 (première année de licence) dès la rentrée des en septembre prochain, encouragements et popularisation de certaines des initiatives d’étudiants en master (tel le projet de « bulles sonores »). Les responsables de l’association se disent prêts à réfléchir à d’autres initiatives et organisations d’événements qui pourraient s’adresser à un public plus large ou différent.
Élection de membres du CA
Le mandat de 4 membres du CA arrive à échéance. Il s’agit de Marie-France Lestrat, Marie Joëlle Guerber, Stelios Moraitis et Stanislas Jeannesson. L’AG vote à l’unanimité le renouvellement de leur mandat pour 3 ans. (Voir sur ce point une proposition supplémentaire d’étoffer le CA qui n’a pu être soumise à l’AG mais que nous proposons à la suite et en complément de ce compte-rendu)
L’AG est clôturée à 19h50 et rendez-vous est donné à tous à la prochaine rentrée d’automne
Complément
Dans le cadre de l’ouverture aux jeunes de l’association, il a été décidé au Conseil d’Administration du 2 juillet 2021 qu’Audrey Crochet serait intégrée au CA à partir de la rentrée de septembre, en attendant que sa nomination puisse être ratifiée lors de la prochaine AG.
Audrey Crochet, étudiante en master, n’avait pas pu présenter sa candidature à l’AG mais elle a suivi pendant l’année 2020-2021 tous les travaux de l’Association, assistant à chaque CA et visio-conférence et est particulièrement motivée
Compte rendu de l’Assemblée générale de Nantes-Histoire
Lundi 21 septembre 2020, 18-19h30 Nantes, Pôle associatif Désiré Colombe – salle de conférences du Salon Mauduit
L’assemblée générale de l’association Nantes-Histoire, qui aurait dû se tenir comme les années précédentes en juin 2020, mais a été reportée en raison de la situation sanitaire, s’ouvre à 18h dans la salle de conférences du Salon Mauduit.
Le président de Nantes-Histoire, Philippe Josserand, prend la parole et remercie les 71 adhérents qui se sont déplacés en dépit des circonstances difficiles. Après avoir excusé les administrateurs retenus ailleurs et donc empêchés d’assister à l’AG, Nathalie Barré, Marie-Joëlle Ebtinger, Pol Quintin et Julie Ratouit, il dresse un bilan rapide de l’année écoulée, mais aussi, puisqu’il annonce d’emblée qu’il mettra un terme à sa présidence à l’issue de la soirée, des quatre années durant lesquelles il était à la tête de l’association.
Philippe Josserand rappelle que la dernière année de sa présidence, qu’il avait accepté de prolonger d’un an à la précédente AG, aura été particulière, en raison de la crise sanitaire. Au printemps 2020, le cours public, pour la première fois, a dû s’interrompre, après la séance du 3 mars, et les actions ou les sorties envisagées dans les mois suivants ont été annulées. Si quelques-unes, comme la venue de William Blanc, différée au 30 novembre, ont pu être reportées, ce n’est pas le cas général et cela est d’autant plus dommage que le programme 2019-2020 de l’association a été apprécié des adhérents, qui ont particulièrement aimé le cours « Histoire(s) de l’Afrique », que le président remercie Stanislas Jeannesson d’avoir si efficacement conçu et organisé. Par-delà cette fin d’année fort difficile, Philippe Josserand estime qu’en privilégiant le collectif, qu’il salue à travers l’engagement de chacun de ceux qui l’ont aidé au CA, sa mandature aura permis de réassurer Nantes-Histoire. L’association, à travers les choix opérés, s’est ouverte sur l’Université, dont plusieurs enseignants et étudiants ont intégré le CA, sur l’Université Permanente, avec laquelle un partenariat a été noué, particulièrement fécond en termes de salle et de fréquentation des conférences, et, dans la ville, elle est revenue vers d’anciens partenaires, à l’instar du Château des Ducs, en même temps qu’elle en a sollicité de nouveaux, tels le musée d’Arts, le Grand T ou Grand Patrimoine de Loire-Atlantique. L’image de Nantes-Histoire en a été confortée, sans doute rajeunie, grâce notamment aux étudiants, mais, faute de s’être renouvelée à temps et du fait d’une plus grande réticence de beaucoup à s’engager, l’association a continué dans les quatre dernières années à perdre des adhérents. Philippe Josserand signale que, pour lui, là est le grand chantier du futur bureau, qui, grâce au site, dont l’idée de la reconfiguration a été actée, et aux réseaux sociaux, devrait pouvoir arrêter la décrue. L’envie est là, comme le montre la mobilisation de l’AG, l’esprit de l’association, lui aussi, est toujours présent, dont le livre paru à l’occasion des trente ans est un beau reflet, et, comme Jérôme Wilgaux, qui l’a si efficacement secondé pendant trois ans, Philippe Josserand n’a aucun doute sur le fait que le nouveau « duo » qui s’apprête à prendre la tête de Nantes-Histoire saura relever de tels défis, en s’appuyant, dès octobre, sur un cours public, qui, en dépit des problèmes des salles, toujours plus aigus, devrait remporter les suffrages des adhérents et, autour de l’association, continuer à attirer toujours plus largement. Heureux du travail accompli avec le CA et de la chance qui lui a été ainsi donnée, Philippe Josserand exprime son souhait de quitter le bureau et de ne plus conserver qu’un rôle d’administrateur, actif d’abord en soutien des collègues et, plus particulièrement, sur les projets d’édition, où l’association est de retour.
Présentation du cours 2020-2021
Yann Lignereux, en tant que responsable, avec Pol Quintin, du 34ecours public 2020-2021, prend la parole pour présenter le cycle à venir de conférences consacré à l’histoire de l’alimentation et intitulé : « Le(s) goût(s) de l’histoire ».
Si l’historien est un ogre, pour reprendre la formule de Jacques Le Goff, l’histoire de l’alimentation et de la consommation est bien au cœur de la discipline historique en ce qu’elle permet de porter sur le monde un regard nourri de connaissances qui peuvent aider à faire le monde de demain. Le repas, dans la banalité de sa répétition, dans la diversité de ses modes, dans ses transformations et son évolution ou dans les drames de son absence, appelle à la table de l’historien des sociologues, des géographes, des politistes, des anthropologues car si nous sommes ce que nous mangeons, manger n’est jamais une histoire naturelle mais bien toute l’histoire de l’homme dans le monde. Semblable à une auberge espagnole, ce cycle de conférences est donc placé sous le signe de l’hospitalité pour accueillir les savoirs, accompagner l’appétit de connaissances et cultiver les goûts de l’histoire.
– 5 octobre : « Vers une histoire globale de l’alimentation ? » (Philippe Meyzie) – 12 octobre : « La révolution néolithique : une histoire en miettes ? » (Jean-Paul Demoule) – 9 novembre : « Repas antiques : autour du végétarisme en Grèce ancienne » (Alexandra Kovacs) – 23 novembre : « Le pays de Cocagne par mets et par mots (XIIIe-XVIIe siècles) » (Florent Quellier) – 7 décembre : « Quand le déjeuner devint petit : une histoire de mondialisation » (Christian Grataloup)
– 14 décembre : « Manger comme au Moyen Âge » (Bruno Laurioux)
– 18 janvier : « La conserve française de sardine, la première industrie agro-alimentaire au monde ? » (Jean-Christophe Fichou)
– 25 janvier : « L’alimentation a-t-elle un genre? Les familles entre État et marché » (Philippe Cardon) – 1er février : « Famine, faim et alimentation dans les imaginaires nazis » (Christian Ingrao) – 8 février : « Quand le global se met au service de l’identité locale : la pizza et le patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO » (Sylvie Sanchez)
– 15 février : « Des vignes aux terroirs : le vin en France » (Matthieu Lecoutre) – 8 mars : « Quand la faim dans le monde devient-elle un problème ? Petite histoire des politiques alimentaires internationales » (Vincent Bonnecase)
– 15 mars : « Animaux, environnement et alimentation contemporaine » (Gil Bartholeyns)
Ce cycle sera complété, comme les années précédentes, de quatre conférences hors-programme (deux présentations d’ouvrage, une conférence et un débat). Le programme, qui a été communiqué par mail à l’ensemble des adhérents, est distribué aux présents sous format papier.
Bilan financier
Catherine Colombani, trésorière de l’association, présente le bilan financier annuel et propose un budget prévisionnel pour l’année à venir.
L’exercice 2019-2020 est excédentaire de 3 869,39 € en raison de l’activité réduite par la situation sanitaire. Les recettes s’élèvent à 11 489,91 € et les dépenses à 7620,52 €.
À noter pour cette année qu’en sus des adhésions, 1300 € ont été enregistrés en recettes au titre des entrées libres constituées majoritairement d’étudiants de l’université permanente (313), grâce au partenariat conclu cette année avec cette institution. Par ailleurs, la ville de Nantes a accordé une subvention de 3000 € démontrant ainsi l’intérêt que représente l’activité de notre association.
En dépenses, le poste le plus important porte sur l’organisation et la gestion des cours et conférences (66 %). Il convient de souligner que la part relative à la location des salles a nettement été réduite grâce à la mise à disposition d’amphithéâtres du pôle santé obtenue de la présidence de l’université permanente.
Le résultat financier de l’association est approuvé à l’unanimité des présents.
Pour information, un budget prévisionnel 2020-2021 est présenté. Ce budget sera le support de la demande de subvention de 3 000 € sollicitée à la ville de Nantes. Il comporte 14 044€ en dépenses et 12134 € en recettes soit un déficit de 1910 €. En réponse à une question de l’assemblée, il est précisé qu’une dépense exceptionnelle est prévue pour la refonte du site internet afin de le rendre plus dynamique avec l’entrée de nouvelles applications technologiques.
Rapport d’activités
La parole est donnée à Jérôme Wilgaux, secrétaire de l’association, qui dresse le rapport d’activités.
Jérôme Wilgaux rappelle tout d’abord que Nantes Histoire tient son Assemblée générale au Salon Mauduit car c’est en ce pôle associatif Désiré Colombe que l’association possède un bureau, partagé avec trois autres associations, et lui permettant entre autres d’entreposer ses archives. En ce qui concerne notre cycle de conférences, le partenariat noué avec l’Université Permanente (pour trois ans) nous a permis l’an dernier de bénéficier au Pôle Santé de l’Université de Nantes d’amphithéâtres, dont les dimensions et les équipements ont été particulièrement appréciés au fil des conférences.
Les activités 2019-2020 ont bien sûr été limitées par le développement de la pandémie et le confinement mis en place à partir du mois du mars 2020 ; deux conférences ont été annulées, l’une a été reportée à cet automne (William Blanc). Nous avons également dû reporter notre sortie annuelle (que nous avions prévue en mai dernier à Châteaubriant) ainsi les visites-conférences organisées dans le cadre du programme « Peindre l’histoire », en mars, avril et mai (voir ci-dessous pour les nouvelles dates). Le cours consacré à l’histoire de l’Afrique a cependant pu être réalisé pour sa plus grande part, et a rencontré un grand succès (voir ci-dessous).
Doit être signalée la parution, ce mois de septembre 2020, aux éditions Coiffard, de l’ouvrage Nantes Histoire, Trente ans d’histoire partagée, qui regroupe dix conférences réalisées dans le cadre du cours 2017-2018, et qui donne un aperçu de l’évolution des recherches historiques de ces dernières décennies. Cet ouvrage, aux prix de 15 euros pour les souscripteurs de l’association, de 18 euros dans le commerce, célèbre les 30 ans de l’association (fondée en 1987) et répond pleinement aux ambitions premières, faisant connaître à tous les enjeux actuels des recherches historiques, de l’histoire des femmes à celle du travail en passant par l’histoire de l’esclavage…
Jérôme Wilgaux annonce à la fin de son intervention sa volonté de quitter ses fonctions de secrétaire à l’issue de l’AG, après trois années d’exercice. Il donne la parole à Stanislas Jeannesson, responsable du 33ecours public 2019-2020, « Histoire(s) de l’Afrique », qui complète ce rapport d’activités.
Stanislas Jeannesson souligne que, même si le cycle n’a pu être mené à son terme, seules les deux dernières conférences, sur les 13 prévues, n’ont pu avoir lieu. C’est d’autant plus dommage que ces deux dernières interventions devaient aborder des sujets très actuels et évoquer la question de l’avenir de l’Afrique dans la mondialisation. Il considère toutefois que les principaux objectifs que s’était fixé ce cours ont été remplis. Par la diversité des thématiques abordées, des espaces, des échelles et des périodes considérées, ce cours a contribué à donner une image renouvelée, élargie et parfois insolite du continent et de la richesse de son (ses) histoire(s). Les intervenants ont défendu une histoire tout à la fois décentrée d’une Afrique qui doit cesser d’être perçue de nos seuls yeux d’Européens, mais aussi connectée d’un continent acteur des mondialisations, dans ses relations à l’Europe, à l’Asie et aux Amériques. Il faut également souligner le souci des intervenants d’user, lors de leurs présentations, de supports visuels (cartes, illustrations, textes) qui ont grandement facilité la compréhension et enrichi la teneur de leur propos.
Partenariat avec le Musée d’art
Marie-France Le Strat dresse ensuite le bilan du partenariat avec le Musée d’art et précise les conditions dans lesquelles il a été reconduit pour l’année à venir.
Dans le cadre du partenariat avec le Musée d’art, étaient prévues ,au printemps dernier, trois séances payantes, le jeudi (12h30-13h30), assurées par Nantes-Histoire sur le thème « Peindre l’histoire », le but étant de faire connaître l’association au public du musée et en même temps de faire (re)découvrir des œuvres du musée aux adhérents intéressés, avec le regard, le questionnement des membres de l’association guidant ces visites, intéressés à transmettre leur savoir sur les œuvres choisies
Avec le virus, ces trois séances ont été annulées puis reprogrammées avec une nouveauté. Après discussion avec le musée, un protocole a été signé instituant, pour cette année scolaire, trois séances supplémentaires gratuites pour les membres de Nantes-Histoire. Le nombre maximum fixé pour chaque séance à 25 personnes est malheureusement réduit à ce jour à 9 personnes pour les raisons sanitaires liées au virus. La situation peut toutefois évoluer.
Les 3 dates sont :
-19 novembre de 11h15 à 12h15
-3 décembre de 14h15 à15h15
-28 janvier de 11h15 à12h15
Chaque séance sera assurée par deux personnes, chacune ayant choisi une œuvre. La réservation, étant à notre charge, se fera le lundi, avant les cours, à l’accueil.
La discussion s’engage ensuite avec les adhérents. Les questions portent notamment sur les différents moyens d’accroitre la visibilité de l’association, de façon à enrayer la chute des adhésions, durement ressentie depuis cinq années. L’utilisation des réseaux sociaux, la modernisation du site web, sont notamment des éléments à creuser. Philippe Josserand rappelle que la chute des adhésions touche malheureusement la quasi-totalité des associations culturelles nantaises. Il se réjouit toutefois qu’en continuant à nous verser une subvention conséquente, la municipalité nous accorde son soutien et sa confiance. Il rappelle également que les meilleurs promoteurs de Nantes histoire sont ses adhérents et que le bouche à oreille est certainement le moyen le plus efficace de faire venir de nouveaux adhérents.
Le rapport d’activités est approuvé à l’unanimité
Renouvellement du Bureau et du Conseil d’administration
Jérôme Wilgaux annonce sa décision de quitter le bureau et le CA, Philippe Josserand celle de quitter le bureau. Tous deux sont longuement applaudis.
Trois candidatures au CA sont présentées : Gwénaëlle Le Dreff, Aline Bouletreau et David Pouviez. En l’absence de Gwénaëlle Le Dreff, excusée, dont Philippe Josserand rappelle brièvement le grand rôle qu’elle a joué déjà pour Nantes-Histoire à travers l’Université Permanente, qu’elle dirige, seuls deux des trois candidats présentent leur parcours et leur volonté de s’engager et d’œuvrer au profit de l’association. Leur entrée au CA est approuvée à l’unanimité.
Trois membres actuels du CA demandent à être renouvelés : Julie Ratouit, Yann Lignereux et Philippe Josserand. Leur renouvellement est approuvé à l’unanimité.
Philippe Josserand annonce que Rémi Fabre et Stanislas Jeannesson ont accepté de devenir respectivement président et secrétaire de Nantes-Histoire. Il donne pour conclure la parole à Rémi Fabre.
Rémi Fabre se dit particulièrement fier et en même temps ému de prendre la suite de Philippe Josserand et de toute son équipe à qui il rend hommage en s’inscrivant dans leur continuité. Son émotion vient aussi du fait qu’il est appelé à présider une association qu’il a connue en effet il y a près de 30 ans. Il venait d’être nommé enseignant chercheur à l’Université de Nantes et c’est en 1991 lui semble-t-il qu’à la demande de Robert Durand il avait présenté au cinéma Le Bretagne un exposé consacré à l’histoire de la Fédération des Amicales Laïques. Il travaillait à l’époque sur l’histoire de la jeunesse et de l’éducation populaire, et il est fier aujourd’hui de’ s’inscrire dans cette idéal de l’Éducation populaire, dans cet esprit de large diffusion des savoirs qui remonte à la Libération, ou peut-être plus loin encore au mouvement post-dreyfusard des Universités populaires. Parlant du beau livre Nantes Histoire, Trente ans d’histoire partagée, qui est aujourd’hui proposé à la lecture de tous les adhérents de Nantes-Histoire et à tous les passionnés d’histoire, il remarque qu’un des fils directeurs de cet ouvrage, qu’ont bien souligné les étudiants à qui il a été demandé d’apporter la conclusion, est l’idée que la pratique de l’histoire ne saurait être détachée du temps présent dans lequel historiens et passeurs d’histoire évoluent, un temps présent qui motive et structure leur questionnement et leur quête. Mais Rémi Fabre fait remarquer que si l’étude du passé historique nous est nécessaire pour mieux nous situer dans notre époque, c’est justement parce que cette plongée dans un autre monde, des temps et des lieux différents doit être faite en cherchant à comprendre leur spécificité, leurs différences. L’Histoire est décentrement du regard, elle nous permet d’éviter d’’être enfermé dans le présent au point d’en devenir myopes, de dépasser nos préjugés qui sont l’exact opposé de l’esprit critique. Revenant non seulement sur 30 ans mais même sur 50 ans d’Histoire, telle qu’elle s’est pratiquée et écrite depuis le moment où comme étudiant il s’est engagé dans des études historiques, il souligne qu’il a aimé l’évolution qu’il a constatée dans la pratique et les questionnements. Il lui semble que l’Histoire telle qu’elle s’écrit et se transmet aujourd’hui a retrouvé plus de couleurs, de diversité et même de charme. Il a aimé au-delà des logiques macro-historiques, ou du quantitativisme nécessaire mais un peu froid, cette ouverture au qualitatif, à l’individuel, au sensible. Il fait référence à l’œuvre pionnière d’Alain Corbin qui nous a rendus sensibles aux paysages sonores et aux odeurs, aux cloches de la terre, aux miasmes et aux jonquilles. Il cite aussi comme exemple le récent ouvrage de Laurent Vidal sur l’histoire de la lenteur. Rémi Fabre souligne aussi que l’élargissement de la vision historique a été permis par l’estompage des frontières entre histoire, littérature philosophie, sociologie, psychologie, ainsi que par l’apport des sciences physiques ou biologiques, et par l’essor spectaculaire des techniques, si importantes par exemple dans un domaine comme l’archéologie. Rémi Fabre se dit également heureux que la partie féminine de l’Humanité trouve enfin dans l’Histoire une place si longtemps occultée. Et il trouve indispensable qu’en élargissant et renouvelant le champ de l’Histoire, on soit attentif à d’autres occultations, tabous, non-dits.
Rémi Fabre termine son intervention en souhaitant que les dogmatismes, les visions figées, partisanes et réductrices de l’Histoire dont il a connu pas mal d’avatars depuis sa jeunesse sans parler de versions plus anciennes qu’il a étudiées, s’estompent et soient en tout cas toujours combattus, même s’ils peuvent être l’envers d’une passion légitime. Il lui semble qu’outre le dogmatisme le travail des historiens ne doit pas céder au nombrilisme ou à un excès d’esprit de sérieux qui les amènerait à se poser en détenteurs de savoir alors que le savoir historique ne se détient pas mais qu’il se recherche et qu’il se partage. Et Rémi Fabre souligne pour terminer que l’Association Nantes-Histoire avec tous ses membres représente bien et doit continuer à incarner cet esprit de partage.
Après la clôture de l’AG, le conseil d’administration nouvellement élu se réunit brièvement et vote la formation d’un nouveau bureau composé à l’avenir de Rémi Fabre, président, Marie-France Le Strat, vice-présidente, Stanislas Jeannesson, secrétaire, et Catherine Colombani, trésorière.
L’Assemblée générale du 3 juin 2019
Compte-rendu de l’Assemblée générale du 3 juin 2019
L’Assemblée générale s’est déroulée le 3 juin dernier au salon Mauduit ; 140 membres de Nantes Histoire d’entre vous y ont participé.
En introduction, Philippe Josserand, Président, a dressé un premier bilan, contrasté, de notre association à l’issue de cet exercice 2018-2019.
Après avoir excusé l’absence de trois des administrateurs, Yann Lignereux, Nathalie Barré et Marie-France Le Strat – toutes deux retenues par des obsèques, dont celles de Marc Grangiens, membre historique de l’Association auquel il a rendu hommage –, il a remercié le Conseil d’administration pour son travail, soulignant combien celui-ci, au cours des mois derniers, avait été intense.
Certaine fatigue s’observe et, malgré la qualité de l’ambiance qui y règne désormais, le Conseil d’administration n’a pas été épargné. Les problèmes familiaux, deuil ou maladie, l’ont fortement éprouvé, pas simplement chez ses membres les plus âgés. Le renouvellement continue de s’opérer bien, mais Philippe Josserand signale qu’après ses trois ans de mandat, qu’il atteindra en octobre 2019, il n’a pas vocation à demeurer Président et que lui-même et Jérôme Wilgaux (secrétaire de l’association) souhaitent abandonner leurs charges à la prochaine Assemblée générale, au mois de juin 2020. Il faudra donc songer à les remplacer et mobiliser pour ce faire les forces vives de l’Association, dans le Conseil d’administration comme en dehors.
Pour Philippe Josserand, l’Association paraît être au milieu du gué. D’un côté, elle fait preuve d’un dynamisme retrouvé. Les partenariats, devenus résiduels au fil des années, ont été multipliés : certains ont été renoués, comme avec le Château des Ducs ; d’autres créés au cours des derniers mois, avec l’Université, l’Université Permanente, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique ou le musée d’Arts, avec lequel, à partir de l’automne 2020, seront mis en place des rendez-vous appelés « Peindre l’histoire », spécialement étrennés dans le cadre du festival « Nous autres », le 16 juin prochain. L’opinion des partenaires et, plus généralement, des Nantais sur l’Association est très positive. La meilleure preuve en est offerte par l’évolution de la subvention municipale, qui, dans un contexte budgétaire difficile, est passée en trois ans de 1000 à 3500 euros. Bien sûr, cette augmentation est liée à la volonté de la ville de compenser les coûts du salon Mauduit, dont la location est presque trois fois plus élevée que celle de la salle Bretagne, mais le fait que l’Association puisse disposer d’un tel espace et soit intégrée aux réflexions menées sur Nantes Patrimonia montre clairement la confiance qui lui est faite.
D’un autre côté, le Conseil d’administration, tout à la fois honoré et conscient de cette attente, fait part de sa préoccupation devant le peu d’engagement parfois observé chez les adhérents car, si la structure, de l’extérieur, peut paraître belle, elle lui semble en réalité plus faible et pourrait à court terme être menacée. Le déplacement de la salle Bretagne au salon Mauduit, en février, a entraîné une certaine érosion dans l’assistance que le recul des adhésions, pour l’exercice 2018-2019, avait déjà soulignée. Certes, le peu de communication des années passées a fait que l’Association s’est peu occupée de renouveler ses membres, mais aujourd’hui la chute des effectifs peine à se ralentir et peut inquiéter.
Plus largement, au sein des adhérents, la mobilisation est parfois réduite. Le Président rappelle que la consultation sur les activités de l’Association et le cours public 2019-2020, à l’automne passé, n’a généré qu’une quarantaine de réponses. Celles-ci sont majoritairement positives, mais elles n’émanent que d’un adhérent sur dix. La conférence exceptionnelle de Patrick Barbier, le 29 avril, comme la visite du parc de La Garenne-Lemot, sous la conduite de Pierre Fardel, le 26 mai, ont peiné à trouver leur public (140 auditeurs pour la première, 20 promeneurs pour la seconde). Au vu de la grande qualité de ces deux rendez-vous, on ne peut que le regretter. L’Association doit mobiliser plus et ses adhérents se sentir davantage partie prenante.
Pour assurer dans les années qui viennent la poursuite de nos activités, et plus particulièrement de nos conférences – la mairie ne pouvant nous garantir la disponibilité du Salon Mauduit tous les lundis, d’octobre à mars –, un partenariat a été noué avec l’Université permanente afin de disposer d’un amphithéâtre en centre-ville (au sein du pôle Santé). Le Président espère que ce partenariat, tout en nous permettant de conserver notre totale indépendance d’esprit et de programmation, sera à la source de nouvelles adhésions et, avec le Conseil d’administration, il voit dans le nombre élevé de participants à l’Assemblée générale un signal encourageant. Le thème du cours, lui aussi, devrait être attractif, l’Afrique subsaharienne pouvant peut-être opérer ce qui la Chine fit jadis, et chacun des adhérents est invité à se faire ambassadeur de l’Association.
À l’issue de cette présentation générale, un point est fait sur la composition du Conseil d’administration. Jacques Dupoiron, secrétaire de l’association depuis 2012, a démissionné du bureau au cours de l’exercice 2018-2019 ; à l’issue de cet exercice, Roselyne Flachat et Jean-Yves Pénard, trésorier de l’association depuis 2011, n’ont pas souhaité renouveler leur mandat. Il leur est rendu hommage par les présents.
Quatre nouveaux membres sont proposés : Pol Quintin, Stélios Moraïtis, qui tous deux siégeaient précédemment comme observateurs, ainsi que Catherine Colombani et Rémi Fabre, invités tous deux à se présenter aux adhérents. Un vote est organisé et ces quatre candidatures sont acceptées à l’unanimité.
En outre, deux membres se sont représentés, Wannie Potajatikul et Jérôme Wilgaux ; leur reconduction a été également approuvée par un vote à l’unanimité.
Jean-Yves Pénard, trésorier, a présenté le compte de résultat financier de l’Association. L’exercice comptable s’est soldé par un excédent de 2 397 €uros, dû principalement à une subvention municipale augmentée pour faire face aux coûts de location, en année pleine, de la nouvelle salle des Salons Mauduit, alors que nous ne l’avons effectivement utilisée que cinq fois.
Une discussion s’engage à l’issue de cette présentation, et la baisse des effectifs au cours des dernières années a été regrettée ; Jean-Yves Pénard remarque que le nombre d’adhérents a atteint son sommet en 2009-2010, lors du cours intitulé « La Chine et nous », et qu’il n’a cessé depuis de régresser, faute sans doute d’une communication suffisante sur nos activités et des difficultés rencontrées pour assurer le renouvellement de nos membres.
Une question est posée sur les conséquences financières d’une éventuelle dissolution de l’Association. Rappelant qu’il préférerait que la structure vive, même si sa continuité ne saurait être garantie, le Président répond que, sur la base des statuts, les actifs seraient alors répartis entre des associations aux buts et aux engagements voisins.
Le résultat financier de l’Association a fait l’objet d’un vote et a été approuvé par les présents dans leur ensemble, à l’exception d’une abstention.
Jérôme Wilgaux, secrétaire, a présenté le rapport d’activité.
Le cours public de cette année 2018-2019, Complots et complotisme dans l’histoire, s’est déroulé salle Bretagne jusqu’en janvier 2019, puis salon Mauduit pour les dernières séances, à partir du mois de février. Le thème de ce 32e cours public nous avait été suggéré l’an dernier par André Loez, et sa programmation avait été mise en œuvre, au sein du Conseil d’administration, par Jacques Dupoiron et Marie-Hélène Santrot. Il s’agissait bien sûr de réagir à l’actualité, du moins telle que les médias nous la donnent à voir, une actualité marquée par la dénonciation tout à la fois de complots et du complotisme ainsi que par la prolifération de fausses informations… et de traiter cette question dans une approche historique nous menant de l’Antiquité jusqu’à l’époque contemporaine. Le thème retenu cette année était peut être un peu trop restreint, de sorte qu’au fil des conférences, une certaine lassitude a pu apparaître. Mais le problème majeur, notamment relevé dans les questionnaires adressés aux adhérents, est le manque de pédagogie de certaines conférences, et le difficile équilibre à trouver entre érudition et accessibilité des connaissances exposées. J. Wilgaux précise que des indications précises sont envoyées aux intervenants, quant à l’histoire et aux attentes de l’Association, et que de nouvelles formes d’intervention pourraient être mises en place, à l’instar du débat qui avait été organisé cette année avec le politiste Julien Giry. La difficulté de mise en œuvre du cycle de conférences est soulignée, les enseignants-chercheurs susceptibles d’intervenir étant fort sollicités par ailleurs.
Une discussion générale s’engage et les interventions reviennent essentiellement sur la qualité des conférences, qui a pu être jugée en baisse par rapport aux années précédentes, et sur leur manque de pédagogie, les intervenants ne se mettant pas toujours à la portée de tous. Il est sans doute difficile à nos conférenciers de répondre à des attentes elles-mêmes hétérogènes, associant expertise et explicitation des enjeux historiques. La vidéoprojection est considérée comme un plus, qu’il conviendrait de systématiser, de même que la mise à disposition de papiers pour poser des questions à l’issue des conférences.
Les autres activités de l’association au cours de l’exercice 2018-2019 ont également été évoquées à plusieurs reprises, à savoir la conférence musicale proposée par Patrick Barbier, le 29 avril 2019 (“Musique et fêtes à Venise au temps de Vivaldi”), ainsi que la visite du parc de La Garenne-Lemot à Gétigné, le 26 mai 2019.
Le cours 2017-2018, 30 ans d’histoire partagée, est en cours de publication, les articles étant désormais rassemblés et en cours de relecture.
Un vote est organisé et le rapport d’activité est approuvé à l’unanimité.
Julie Ratouit présente ensuite une activité à venir, avec les participations de Nantes Histoire au festival « Nous Autres », se déroulant à Nantes (Grand T, Château des Ducs de Bretagne, Musée d’Arts et Jardin des Plantes) du 14 au 16 juin 2019. Le thème choisi cette année par Patrick Boucheron est “l’homme-monde”. L’Association est partenaire de la manifestation et plusieurs des membres de son Conseil d’administration, y compris étudiants, ont œuvré au comité de pilotage. Plusieurs membres de l’Association interviendront pour animer des activités ou dans le cadre de conférences, et Julie Ratouit revient plus particulièrement sur « Peindre l’Histoire », des visites commentées d’œuvres du Musée d’Arts, qui se dérouleront le dimanche 16 juin et seront proposées par des étudiants et des adhérents de Nantes-Histoire.
Stanislas Jeannesson, responsable scientifique du 33e cours public de Nantes-Histoire, consacré à l’histoire de l’Afrique subsaharienne, en présente les grandes lignes et souligne la volonté explicite de mettre en valeur des aspects méconnus ou de nouvelles approches de cette histoire, témoignant des dynamiques propres au continent, aujourd’hui comme hier. (Voir ci-dessous le programme du prochain cours public)
Les conditions d’adhésion à Nantes Histoire resteront les mêmes (25 euros pour tous les adhérents non étudiants ; prix libre pour les étudiants).
Pour chaque conférence, il est proposé d’appliquer le tarif suivant :
– gratuit pour nos adhérents et les étudiants de l’Université
– 3 euros pour les adhérents de l’Université Permanente
– 5 euros, comme aujourd’hui, pour les personnes extérieures.
Suite au changement de trésorier, les adhésions seront désormais adressées à Nantes-Histoire
21 rue Alfred Riom
44100 Nantes
Pour respecter la législation de la loi informatique et liberté et la Réglementation sur la protection des données personnelles l’adhésion devra obligatoirement être accompagnée du bulletin d’adhésion signé.
L’Assemblée générale est clôturée par le Président.
À l’issue de l’Assemblée générale, le Conseil d’administration se réunit et procède à l’élection du bureau, qui associe, autour de Philippe Josserand, Président, Jérôme Wigaux, demeuré secrétaire, Catherine Colombani, devenue trésorière, et Marie-France Le Strat, restée vice-présidente.
Le Conseil d’administration vous souhaite un bon été.